LE MONDE DES DONS ET DES TRANSPLANTATIONS DES OS, DE LA CORNƒE ET DE LA PEAU Ç Une vie, plusieurs dons È est un outil de formation conu pour Žduquer les jeunes du deuxime cycle du secondaire ˆ lÕimportance vitale des dons dÕorganes et de tissus et des transplantations. Il Žclaire le drame, la gŽnŽrositŽ et la promesse salvatrice du don et de la transplantation. 2 Vous ne pouvez mme pas imaginer la douleur des patients qui souffrent de bržlures. Un nouvel espoir au Centre de traumatologie de Sunnybrook 4 Ë votre tour... a) Profil de travail b) Recherche et prŽsentation c) Enqute 5 Ces os, ces os, ces longs osÉEt n'oubliez pas les tissus : La Rubinoff Bone and Tissue Bank de l'h™pital Mount Sinai ˆ Toronto 8 Ë votre tour... a) Partager des faits intŽressants b) Lettre ˆ l'Žditeur 12 Auparavant aveugles, maintenant ils peuvent voirÉ Les banques d'yeux du Canada et l'histoire de Joe Fleming 14 Ë votre tour... a) Rechercher des informations pour rŽdiger un discours b) RŽdiger un discours c) CrŽer des affiches qui inspirent 18 Tissus cardio-vasculaires Ð Valvules cardiaques et pŽricarde 2 Nombreux sont ceux qui se font tatouer la peau avec des expressions et des images qui ont une signification personnelle. On consacre mme maintenant des sŽries tŽlŽvisŽes ˆ l'art du tatouage. Nous accordons beaucoup d'attention ˆ notre peau en l'enduisant de lotions, de crmes, dÕhuiles, de masques, en lui faisant subir des liftings et dÕautres traitements. Mais la peau ne couvre pas notre corps juste pour faire de nous un bel homme ou une jolie femme. La peau a une fonction essentielle : elle rŽgule la tempŽrature interne de notre corps. Elle maintient l'Žquilibre de l'eau dans notre corps, elle nous protge des rayons du soleil et elle tente de nous garder ˆ distance des traumatismes et des infections. Notre peau est une sentinelle vigilante, un sergent personnel que l'on a sous la main pour repousser les intrus bactŽriens ; elle fait de son mieux pour nous protŽger d'une quantitŽ de maladies de la peau. Elle fournit Žgalement une barrire contre les traumatismes, les abcs de la peau, les violents assauts et diverses sortes de bržlures. C'est une mission importante qui est confiŽe ˆ un organe si dŽlicat ; notre peau n'est en fait Žpaisse que de 4 ou 5 mm. Mais ce qu'elle perd en Žpaisseur, elle le gagne en surface. Si nous pouvions sortir de notre peau pour couvrir le sol comme le ferait un tapis, elle occuperait au total 2 mtres carrŽs. Si l'on pouvait dresser la liste de toutes les douleurs quÕune personne peut Žprouver, la douleur la plus insoutenable qui arriverait en tte serait une blessure par bržlure. Les bržlures flŽtrissent la peau qui se craquelle. Nous avons tous fait l'expŽrience de toucher un fourneau par accident. Une nanoseconde suffit pour retirer les doigts du feu, rŽagissant ˆ la douleur cinglante sur le coup. Quelques jours suffisent pour la guŽrison de ce type de bržlure, la peau s'apaise et la vie reprend son cours. Mais certaines personnes n'ont pas autant de chance ; elles souffrent de bržlures ˆ la miction ˆ cause de casseroles d'eau bouillante ou de poles ˆ frire qui se sont renversŽes. Les blessures Žlectriques sont trs courantes, non seulement lors des projets de rŽnovation d'une maison mais aussi dans les situations o les travailleurs de Hydro touchent des fils ŽnergisŽs et subissent des bržlures Žlectriques. Les produits chimiques mal conditionnŽs provoquent souvent des incendies chimiques. On pourrait Žgalement parler des bržlures dont souffrent certaines personnes lorsqu'une maison ou un appartement prend feu. Les bržlures du troisime degrŽ reprŽsentent un choc tel que nous pouvons en mourir. Si l'on vous demandait de donner de la peau, vous vous interrogeriez certainement sur la procŽdure nŽcessaire et comment ce don serait utilisŽ pour aider d'autres personnes. Les blessures par bržlure arrivent tous les jours ; les bržlŽs souffrent de bržlures du premier, du deuxime et du troisime degrŽ. Chaque catŽgorie de bržlures met en Žvidence le degrŽ du dommage fait ˆ la peau. Une bržlure du premier degrŽ est la catŽgorie la moins problŽmatique pour la peau ; une blessure du troisime degrŽ qui couvre une partie importante du corps peut entra”ner la mort d'une personne. Mme si un patient victime de bržlure survit, les mŽdecins doivent gŽnŽralement le placer en coma mŽdical pour soulager une partie de la douleur. Pour traiter un patient, il faut pouvoir greffer de la peau (allogreffe cutanŽe) d'un donneur dŽcŽdŽ. Malheureusement, au Canada, la plupart des allogreffes cutanŽes utilisŽes sur les patients doivent tre commandŽes ˆ l'Žtranger. Le problme ne vient pas de ce que les gens rŽsistent ˆ faire des dons de tissus cutanŽs aprs leur mort ; en fait, trs peu de gens ont connaissance de ce besoin. Mme parmi les personnes qui ont entendu parler des dons de peau, beaucoup d'idŽes fausses circulent concernant la faon dont on en guŽrit et peu de gens comprennent comment cela peut aider des personnes dans le besoin. Toute personne qui est dŽcŽdŽe, de 14 ˆ 75 ans, peut tre un donneur de peau. Il est vital qu'une victime de bržlures Vous ne pouvez mme pas imaginer la douleur : Les patients bržlŽs trouvent un nouvel espoir au Centre de traumatologie de Sunnybrook reoive une allogreffe cutanŽe d'un donneur pour couvrir les zones affectŽes pendant qu'elle essaie de guŽrir et de se crŽer une nouvelle protection pour le corps. L'allogreffe cutanŽe venant d'un donneur peut Žgalement aider un patient ˆ Žviter l'infection et la perte de fluides pendant qu'il dŽveloppe sa nouvelle peau ; en gŽnŽral, une nouvelle croissance de peau appara”t en l'espace de deux ˆ trois semaines. Pendant que la victime bržlŽe est placŽe sous sŽdatifs, l'allogreffe cutanŽe d'un donneur est dŽposŽe sur les zones affectŽes. Aucun prŽlvement de la peau n'est effectuŽ ˆ partir du visage ou du cou d'un donneur. Les prŽlvements sont effectuŽs sur les zones qui ne sont pas visibles, dans le but de respecter les souhaits de la famille du donneur que le cercueil puisse tre ouvert au moment des funŽrailles. La peau utilisŽe sur un patient est extrmement fine, environ de l'Žpaisseur d'une feuille de papier cirŽ. La famille et les amis qui viennent faire leurs adieux ˆ l'tre cher dŽcŽdŽ n'aurait jamais idŽe que cette personne a pu faire un don de tissus. Si vous dŽcidez d'enregistrer votre promesse de don avec lÕAssurance-santŽ de lÕOntario ou de signer une carte de donneur, Žvoquez le sujet ˆ votre famille. Vous pourriez sauver une ou plusieurs vies. Parfois, l'allogreffe cutanŽe d'un donneur est utilisŽe sur plusieurs patients. Dans les cas graves, l'allogreffe cutanŽe du donneur peut tre rŽservŽe ˆ une seule personne dans le centre des bržlŽs. Vous pouvez vraiment sauver une vie. Un patient a ŽtŽ amenŽ au Sunnybrook Heath Sciences Centre, le corps ˆ 70 % couvert de bržlures. Pendant les trois mois o il a demeurŽ dans le service des bržlures, il a subi 15 opŽrations diffŽrentes et il est restŽ quatre mois de plus en tant que patient hospitalisŽ en rŽadaptation. Aprs avoir endurŽ des traitements douloureux pendant la moitiŽ d'une annŽe, le patient dut subir deux autres opŽrations et consacrer deux annŽes supplŽmentaires ˆ des traitements dispensŽs dans une clinique de patients externes. Aujourd'hui, il s'est rŽintŽgrŽ dans un monde ˆ l'extŽrieur de l'h™pital et il a repris son r™le de mari et de pre. Il lui fallut une force de caractre surhumaine combinŽe ˆ une rŽsistance physique et Žmotionnelle phŽnomŽnale pour endurer les douleurs continuelles des chirurgies en sŽrie. Il n'est pas surprenant de rŽaliser que les mŽdecins s'attachent fort ˆ ceux dont ils ont la responsabilitŽ. Dr Karen Cross, plasticienne, ne montra aucune photo de la progression de son patient lors d'un sŽminaire qu'elle anima pour le RŽseau Trillium pour le don de vie. Mais elle conclut sa confŽrence en projetant une simple photo sur un mur de la salle de conseil de l'agence. La photo montrait son patient assis en compagnie de sa famille et tous avaient les bras levŽs pour crier au triomphe. Ce fut un moment extrmement Žmotionnel pour Karen Cross, elle qui avait, jour et nuit, passŽ tant de temps aux c™tŽs de son patient. Elle demeura silencieuse un moment, en observant la photo sur le mur. Cette femme chirurgien extrmement compŽtente cligna des yeux sur ses larmes presque naissantes, ravala sa salive puis rappela ˆ tout le monde dans la pice : Ç Nous sommes dans une situation absolument critique pour nous occuper de nos patients bržlŽs. Les pompiers professionnels de l'Ontario nous aident ŽnormŽment, particulirement avec les cožts de la banque de tissus, mais nous devons sans arrt faire face ˆ une situation o le besoin d'allogreffes cutanŽes excde ce qui est ˆ notre disposition. È Dr Karen Cross et Dr Manuel Gomez, leader de l'Žquipe de la Skin Bank et associŽ de recherche, se consacrent sans aucun doute au Ross Tilley Burn Centre. Il existe d'autres centres de bržlŽs dans la province, entirement dŽvouŽs aux soins des blessures par bržlure. Vous pouvez les aider ˆ transformer des centaines de vies en signant une carte de donneur, en discutant du travail des centres de bržlŽs avec votre famille et en informant tous ceux que vous connaissez de nos besoins pour d'autres donneurs de peau. Peu d'entre nous ont l'occasion de faire une diffŽrence radicale dans ce monde. Vous, vous pouvez le faire. S'il vous pla”t, faites une diffŽrence. BRóLURE DU TROISIéME DEGRƒ BRóLURE SUR TOUTE L'ƒPAISSEUR BRóLURE DU SECOND DEGRƒ BRóLURE PARTIELLE EN ƒPAISSEUR BRóLURE DU PREMIER DEGRƒ BRóLURE SUPERFICIELLE Dr Manuel Gomez Une victime de bržlures avec sa femme et son enfant A. PROFIL DU POSTE Tous les programmes complets pour les bržlŽs offrent des soins exceptionnels pour les patients et une gamme complte de services, y compris la chirurgie reconstructive et la rŽadaptation. Une Žquipe de soins pour les bržlŽs regroupe des chirurgiens plastiques, des physiothŽrapeutes, des ergothŽrapeutes, des diŽtŽticiens, des pharmaciens, des travailleurs sociaux et des aum™niers. Choisissez l'une des professions avec laquelle vous avez plus d'affinitŽs et prŽparez un court profil de poste, une dŽfinition des responsabilitŽs clŽs que vous assumeriez si vous Žtiez ce professionnel impliquŽ dans la convalescence d'un patient au Ross Tilley Burn Centre ou dans tout autre Žtablissement dispensant des soins pour les patients bržlŽs. Partagez vos notes sur ce profil de poste avec la classe. B. RECHERCHE ET PRƒSENTATION Les toutes dernires aventures des personnes qui se sont fait resserrer l'estomac, qui pratiquent des injections de botox, qui se font retendre le visage et remonter les sourcils, qui ont recours ˆ la liposuccion et ˆ d'autres procŽdures cosmŽtiques abondent sur les tablo•ds et dans les hebdomadaires ˆ sensation. Les plasticiens n'ont pas tous pour mŽtier d'embellir les cuisses, le menton, les seins, le nez et le ventre des gens. De nombreux chirurgiens de reconstruction consacrent leur vie ˆ aider les victimes de bržlures pour qu'ils retrouvent une forme de normalitŽ. D'autres aident les enfants qui ont des malformations sur le visage, des tumeurs de taille importante et les os des joues qui sont asymŽtriques. Le plasticien peut offrir un soulagement thŽrapeutique individuel ou une forme de guŽrison pour les personnes dont la qualitŽ de vie est sŽrieusement altŽrŽe par toutes sortes de problmes mŽdicaux. Menez votre enqute sur l'aspect non cosmŽtique de la chirurgie plastique. Choisissez une ou deux procŽdures qui font une rŽelle diffŽrence pour un enfant ou un adulte avec des malformations congŽnitales ou qui fait face ˆ des problmes mŽdicaux suite ˆ une malchance en bicyclette, motocyclette, planche de surf des neiges et patins ˆ roues alignŽes, ou suite ˆ des blessures liŽes ˆ des accidents de voiture et ˆ d'autres ŽvŽnements inattendus. PrŽsentez vos dŽcouvertes ˆ la classe. C. ENQUæTE Nous avons tous vu des documentaires dans lesquels des pompiers risquent leur propre vie pour sauver des personnes qui sont saisies par la fumŽe ou incapables de trouver leur sortie dans un b‰timent en feu. Ce dont on n'a pas connaissance, c'est du nombre d'organisations caritatives que les pompiers soutiennent, y compris la santŽ financire d'un important service pour les bržlŽs de l'Ontario, le Ross Tilley Burn Centre. i) En travaillant avec un partenaire, imaginez que vous tes un pompier ayant vu les effets dŽvastateurs d'un incendie sur le corps humain. Imaginez que vous faites un appel public pour sensibiliser la population aux besoins de dons de peau et rŽflŽchissez aux points que vous soulveriez. ii) Dans le cadre d'un projet de recherche, contactez l'Association des pompiers professionnels de l'Ontario (1-905-681-7111 ou visitez le site Web www.opffa.org). Cherchez ˆ savoir ce qu'ils font en plus de leurs responsabilitŽs quotidiennes. Demandez comment vous pourriez les aider avec des missions caritatives ; en Ontario, pour obtenir son dipl™me, chaque Žlve doit consacrer 40 heures de son temps ˆ une activitŽ bŽnŽvole effectuŽe dans le cadre d'une communautŽ. Vous dŽcouvrirez peut-tre une carrire qui vous intŽresse ; ou tout simplement un endroit o vous pourrez effectuer cette mission. Puisqu'il existe tant d'associations dans la province, il vous suffira de visiter l'une des casernes pour avoir l'occasion d'explorer les faons dont les Žlves de votre Žcole peuvent devenir les partenaires des pompiers pour faire passer le message concernant lÕimportance vitale des dons dÕorganes et de tissus. Ë votre tourÉ . v z . . . v z . . World Studies vEnglish Guidance & Career Education Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . World Studies vEnglish Guidance & Career Education Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . World Studies vEnglish Guidance & Career Education Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . . v z . . . v z . . . v z . . ƒTUDES CANADIENNES ET MONDIALES vFRAN‚AIS ORIENTATION ET FORMATION AU CHEMINEMENT DE CARRIéRE .ƒDUCATION ARTISTIQUE .ƒDUCATION PHYSIQUE ET SANTƒ Sciences . SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES . v z . . 4 Ces os, ces os, ces longs os Mais n'oubliez pas les tissus : La Rubinoff Bone and Tissue Bank ˆ l'h™pital Mount Sinai de Toronto Placez vos mains sur les os de votre bassin. Et maintenant, touchez votre tendon d'Achille. Ensuite, trouvez vos fŽmurs, vos muscles delto•des, le tendon de la rotule, l'humŽrus et le cubitus. Attendez, ce n'est pas encore fini. Pouvez-vous placer vos mains sur vos deux pŽronŽs, sur vos biceps et sur votre grand fessier ? Alors comment vous comportez-vous dans ce premier concours canadien Ç Trouvez ces os, ces tissus et ces muscles È ? En gŽnŽral, on ne pense pas vraiment ˆ nos os et ˆ nos tissus. Ou bien on n'y a pas pensŽ depuis ces chansons de notre tendre enfance qui les dŽcrivaient. Ë l'Žcole ŽlŽmentaire, vous avez appris que l'os de la hanche Žtait connectŽ au fŽmur, lui-mme reliŽ ˆ l'os de la jambe qui est connectŽ ˆ l'os de la cheville et que l'ensemble des 26 os du pied et de la cheville n'avaient pour but que de vous Lauren Shavell voir tenir debout plut™t que vous voir tomber ou trŽbucher. Si vous ne les aviez pas, vous risqueriez une entorse ou une fracture. En gŽnŽral, il n'est pas possible de rŽparer les os du pied et des orteils ; il faut tout simplement attendre qu'ils guŽrissent d'eux-mmes. Avec toutes les douleurs que cela comporte. Au total, nous avons 206 os dans le corps. Pour certains d'entre eux, une aide mŽdicale est possible. Les chirurgiens orthopŽdistes peuvent travailler sur les genoux et les hanches, sur la colonne vertŽbrale et les clavicules et bien sžr, parmi les plus prisŽs chez les enfants et les adolescents, les bras et les jambes cassŽs. Quand vous tes jeune, c'est plut™t dr™le de porter un pl‰tre, surtout depuis que les h™pitaux se sont mis ˆ faire des pl‰tres de couleur. On se contente mme d'un pl‰tre tout blanc qui offre de la place pour les autographes. Les fractures ne nous amusent plus autant quand on vieillit. En gŽnŽral, il faut marcher avec des bŽquilles pour soutenir le corps quand on s'est cassŽ la jambe et toujours faire des sŽances de physiothŽrapie aprs une fracture du bras ou de la hanche. Aprs guŽrison, les os ne sont jamais tout ˆ fait les mmes. Ils sont plus susceptibles de dŽvelopper de l'arthrose et, sans raison apparente, on ressent toujours des douleurs, une fois l'os guŽri. En Ontario, il existe trois banques d'os et de tissus Ð la banque d'os de l'h™pital Kingston General, la banque d'os de la rŽgion de la capitale nationale ˆ Ottawa et la Rubinoff Bone and Tissue Bank de l'h™pital Mount Sinai ˆ Toronto. Leur mission consiste ˆ fournir des os et des tissus pour les patients qui nŽcessitent une transplantation. Le besoin d'une transplantation se justifie pour un grand nombre de raisons : soulager les douleurs, rŽtablir la fonctionnalitŽ des articulations, empcher l'amputation, traiter la maladie parodontale, reconstruire la vessie d'une personne et remplacer les os et les tissus dŽtruits par le cancer. Ë la Rubinoff Bone and Tissue Bank, toutes les nouvelles sont des bonnes nouvelles. Si quelqu'un choisit de donner ses tissus, cela permet d'aider 75 personnes ˆ partir d'un simple donneur de tissus. Avec les os, les nouvelles sont presque aussi bonnes : il est possible d'aider plus de 40 patients avec un seul donneur. Rares sont les moments o nous nous asseyons pour penser ˆ tout ce qui pourrait arriver avec notre corps. Nous sommes en gŽnŽral suffisamment prŽoccupŽs par d'autres problmes pour avoir le temps d'imaginer les catastrophes qui pourraient se produire ˆ l'avenir. Ë sa manire, la vie sait nous interrompre au moment o nous avons dŽcidŽ de ne pas Žcouter les mauvaises nouvelles. Les os et les tissus sont souvent impliquŽs dans les maladies et les blessures que nous n'attendons pas : un beau jour, nous nous rŽveillons pour dŽcouvrir que l'arthrose s'est installŽe ; une simple chute entra”ne une facture de la hanche ; un mŽdecin dŽcouvre un kyste sur l'os lors d'une visite mŽdicale de routine. Les os sont broyŽs lors d'un accident de voiture ou un accident du travail ; on se dŽchire les ligaments du genou en courant ou en pratiquant un sport. Il ne faut pas oublier non plus les maladies congŽnitales des os, les tumeurs malignes des os et les maladies dentaires qui demandent de l'aide ˆ la banque des os et des tissus. La liste des problmes est longue. Une petite Žquipe spŽcialisŽe qui travaille dur, encadrŽe par le directeur mŽdical Dr David Howarth, s'assure que tous les os et les tissus des donneurs sont sains ˆ 100 % pour les transplantations. Cela lui arriverait jamais d'envoyer des os ou des tissus qu'il refuserait de transplanter dans son propre corps ou dans celui d'un membre de sa famille. Vu le niveau extrmement mŽticuleux des vŽrifications et des contre vŽrifications, personne ne sera surpris de savoir que le Rubinoff Centre a ŽtŽ la premire banque du Canada ˆ tre reconnue et agrŽŽ par l'association amŽricaine des banques de tissus. ƒtablie en 1972, son chirurgien et fondateur, Dr Allan Gross, a dŽveloppŽ plusieurs procŽdures chirurgicales utilisant des greffons osseux pour aider des malades devant subir une intervention chirurgicale. Il enseigne prŽsentement l'Žventail de ses procŽdures pionnires dans le monde entier. On fait beaucoup de publicitŽ autour des transplantations d'organes, particulirement dans les sŽries tŽlŽvisŽes ˆ orientation mŽdicale. Un patient est amenŽ aux portes de l'h™pital sur une civire et, juste aprs le message publicitaire, il se trouve en salle d'opŽration pour qu'on lui remplace le coeur. Dans la rŽalitŽ, il y a 10 fois plus de chances que vous ayez un jour une transplantation de tissus plut™t qu'une transplantation d'organes. L'an dernier, plus de 700 patients dans la province de l'Ontario ont reu des os, des tendons et des fascias provenant de donneurs humains, qui ont ŽtŽ fournis par la Rubinoff Bone and Tissue Bank. Plus de 100 opŽrations parmi celles pratiquŽes concernaient des enfants. Chaque annŽe, des milliers d'os et de tissus sont distribuŽs au Canada. Et lˆ, les choses vont un peu moins bien : depuis 2005, le nombre de donneurs d'os et de tissus a considŽrablement chutŽ. Au cours de cette pŽriode, le besoin de dons a sŽrieusement augmentŽ. L'Žcart entre le besoin de tissus et le nombre de donneurs continue de s'Žlargir. Le problme est sŽrieux et prŽsentement, plus de 90 % des tissus nŽcessaires viennent de sources autres que celles de l'Ontario. Mais pour parler de nouvelles qui s'annoncent meilleures : vous pouvez certainement faire une diffŽrence. Aujourd'hui, avec un groupe d'amis, vous pouvez parler avec vos familles du fait de devenir donneur et vous pouvez participer au programme en signant une carte de donneur ou en faisant enregistrer vos intentions auprs de lÕAssurance-santŽ de l'Ontario. Et d'autres bonnes nouvelles encore : l'‰ge idŽal pour faire un don d'os et de tissus se situe entre 15 et 65 ans. Et vous faites bien Žvidemment partie de ce groupe ! Pour les tissus non structurels, les critres d'‰ge s'Žtendent ˆ 75 ans, avec une fourchette de cinq annŽes, en plus ou en moins. Cela signifie que vos parents et vos grands-parents peuvent se faire enregistrer comme donneurs. Faire un don peut probablement sembler un peu abstrait, cela vous sort un peu du cadre de la vie quotidienne. Jetez un oeil ˆ tous les accomplissements enregistrŽs ˆ la banque d'os et de tissus de l'h™pital Mount Sinai. Une patiente s'est fracturŽ la hanche. Aprs l'opŽration qui a nŽcessitŽ des tissus du fŽmur proximal, cette femme ‰gŽe de 81 ans a pu reprendre son activitŽ professionnelle : le dressage de chiens. Une jeune fille ‰gŽe de 12 ans qui est quadriplŽgique avec une infirmitŽ motrice cŽrŽbrale et une scoliose peut maintenant se tenir droite sur sa chaise, ce qui est une amŽlioration considŽrable de sa qualitŽ de vie. Une femme ‰gŽe de 88 ans, auparavant opŽrŽe de la hanche, devant subir une rŽparation pour nouvelle fracture (en utilisant des tissus de l'humŽrus) peut ˆ prŽsent marcher sans gne ni douleur. La patiente et sa famille sont impressionnŽes des rŽsultats. Un homme ‰gŽ de 42 ans qui avait subi une blessure au genou ˆ son travail reut une allogreffe du genou et peut aujourd'hui prŽtendre tre compltement rŽtabli. L'an dernier, un grand nombre de patients, qu'il s'agisse de tout petits bŽbŽs jusqu'aux adultes ‰gŽs de 96 ans, se remettant de tendons dŽchirŽs ou de blessures sŽrieuses ˆ la colonne vertŽbrale, ont tous pu obtenir de l'aide gr‰ce au travail des banques d'os et de tissus de l'Ontario. A. PARTAGER DES FAITS INTƒRESSANTS Vous savez dŽjˆ que notre squelette nous soutient et nous garde en un seul morceau. Il protge Žgalement nos divers organes internes, y compris le cerveau, le coeur, les poumons, les reins, le foie, la rate et tout ce que notre corps contient. Choisissez un livre qui dŽcrit et qui Žvoque les parties de notre squelette et les muscles squelettiques ainsi que leur fonction. Dans le livre Ç How The Incredible Human Body Works È, vous trouverez quatre pages ˆ dŽplier qui expliquent la structure des os. Si vous avez un moment pour lire les passages concernant le squelette osseux et nos muscles squelettiques, dessinez un squelette sur une affiche pour enseigner aux Žlves d'Žcole ŽlŽmentaire quels sont les os de notre corps. Sur votre affiche, prŽcisez quels sont, selon vous, les os les plus importants et indiquez 10 faits intŽressants concernant nos os, nos tissus et nos muscles. Lorsque vous avez terminŽ, comparez votre affiche avec les autres pour voir s'ils ont choisi les mmes os et les mmes faits ou bien si leur sŽlection a ŽtŽ diffŽrente. Revoyez votre affiche et essayez ensuite de la prŽsenter ˆ un Žlve d'Žcole ŽlŽmentaire que vous connaissez. B. LETTRE Ë L'ƒDITEUR L'h™pital Mount Sinai reoit quantitŽ de lettres envoyŽes par les nombreux patients dont la vie aprs leur opŽration a ŽtŽ transformŽe gr‰ce aux dons d'os et de tissus. Lisez la lettre de remerciement envoyŽe ˆ l'h™pital par Bonnie Simonato qui a reu de l'os d'un donneur et relisez ensuite ce que vous avez appris concernant les banques d'os et de tissus. En travaillant avec un partenaire, rŽdigez une lettre ˆ l'Žditeur de votre journal local en expliquant pourquoi il est si important que les personnes se dŽclarent donneurs d'os et de tissus. Ë votre tourÉ . v z . . . v z . . . v z . . . v z . . World Studies vEnglish Guidance & Career Education Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . World Studies vEnglish Guidance & Career Education Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . World Studies vEnglish Guidance & Career Education Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . World Studies vEnglish Guidance & Career Education Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . ƒTUDES CANADIENNES ET MONDIALES vFRAN‚AIS ORIENTATION ET FORMATION AU CHEMINEMENT DE CARRIéRE .ƒDUCATION ARTISTIQUE .ƒDUCATION PHYSIQUE ET SANTƒ Sciences . SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES . v z . . 8 Lauren Shavell Chers membres du personnel de la Rubinoff Bone and Tissue Bank : C'est un parcours extraordinaire que celui que j'ai vŽcu depuis que j'ai dŽrapŽ sur une plaque de glace au terrain de jeux en surveillant les Žlves de mon Žcole o j'exerce en parallle les mŽtiers d'enseignante et de bibliothŽcaire. Ce jour-lˆ, ma vie trŽpidante d'Žpouse, de mre, d'Žducatrice et de bŽnŽvole fut brusquement interrompue ! Ce dŽrapage sur la glace suffit pour que mon fŽmur s'enfonce dans mon plateau tibial. Pendant ma premire opŽration, le chirurgien reconstruisit mon plateau tibial en utilisant de l'os prŽlevŽ par excision sur la crte iliaque. Il ne fallut pas six mois pour que mon plateau tibial reconstruit s'affaisse puisque cette jambe ne supportait aucun poids. Par consŽquent, puisque la premire opŽration n'avait pas rŽussi, j'Žtais trs dŽsireuse d'obtenir un deuxime avis mŽdical. Aprs avoir consultŽ quatre autres chirurgiens orthopŽdistes dans le sud de l'Ontario, je fus finalement placŽe sur la liste des transplantations d'os. Heureusement, je n'ai attendu que trois mois. Mon tŽlŽavertisseur sonna un dimanche matin quand j'Žtais ˆ l'Žglise, dans une chaise roulante, pour m'avertir qu'un donneur compatible avait ŽtŽ trouvŽ. N'est-ce pas un endroit tout ˆ fait spŽcial pour que mon tŽlŽavertisseur sonne ? Ce fut une transplantation d'os rare que je reus ˆ l'h™pital Mount Sinai de Toronto pour rŽparer mes blessures. 10 Suite ˆ la transplantation d'os, je dus rester sur un lit d'h™pital, au deuxime Žtage chez moi, pendant plus de 30 mois, n'imaginant pas que mon corps puisse rejeter les os et les cartilages frais de mon jeune donneur. J'Žtais persuadŽe que je marcherais ˆ nouveau. Il me fallut par ailleurs suivre huit mois de physiothŽrapie et de thŽrapie aquatique pour retrouver la mobilitŽ. Tout en Žtant clouŽe au lit, j'ai Žcrit et publiŽ trois livres diffŽrents ˆ compte d'auteur. J'ai pris ma retraite de l'enseignement et j'anime ˆ prŽsent des sŽminaires pour des entreprises, des Žcoles, des clubs de service, des groupes de femmes et des Žglises. Je serai toujours infiniment reconnaissante envers cette jeune femme anonyme qui a signŽ sa carte de donneur pour permettre que cette rare transplantation de l'os puisse tre menŽe. Je suis Žgalement extrmement reconnaissante envers la famille de la donneuse dÕavoir honorŽ le souhait qu'avait leur fille de se porter donneuse d'organes, ce qui m'a permis de recevoir cet extraordinaire cadeau ! Les rves de ma jeune donneuse se sont Žteints si rapidement dans cette vie, mais mon rve de remarcher est devenu rŽalitŽ. Chaque fois que j'en ai la possibilitŽ, j'essaie d'encourager les gens ˆ signer leur carte de donneur et, plus important encore, ˆ ce qu'ils Žvoquent leurs souhaits ˆ leur famille proche. Bien sincrement, Bonnie E. Simonato 11 Ç La plus grande satisfaction que j'ai dans mon travail est de savoir que nous pouvons fournir des cornŽes pour des nouveau-nŽs qui ont l'anomalie de Pierre, une maladie qui cause la cŽcitŽ chez le nourrisson. Pensez-y : un bŽbŽ vient de na”tre et il ne peut voir ni sa mre ni son pre. Il n'existe aucun traitement mŽdical pour cette condition, exceptŽ une transplantation. C'est ici que la Banque dÕyeux du Canada intervient et quÕelle donne des cornŽes destinŽes ˆ la transplantation pour les bŽbŽs. L'un des 21 chirurgiens certifiŽs pour pratiquer des greffes de la cornŽe dans tout l'Ontario entreprend cette procŽdure qui change la vie et immŽdiatement, l'enfant peut voir ses parents pour la toute premire fois. Le fait de savoir que je suis partie intŽgrante de ce miracle me comble absolument de joie dans mon travail. È Linda Sharpen est directrice de la Banque dÕyeux du Canada (division de lÕOntario). FondŽe initialement par l'Institut national canadien pour les aveugles, l'universitŽ de Toronto et la SociŽtŽ canadienne d'ophtalmologie en 1952, la banque sert toute la province. Quiconque souhaite donner ses yeux ou tout patient qui nŽcessite une transplantation de la cornŽe passe par la banque des yeux. Ë partir de son installation centralisŽe ˆ Toronto, Sharpen distribue plus de 1 500 cornŽes de donneurs chaque annŽe. Son expŽrience a prouvŽ ˆ Sharpen que les donneurs ne venaient pas nŽcessairement des grands ensembles hospitaliers en ville, mais qu'ils venaient Žgalement de petites communautŽs de l'Ontario. Un h™pital de n'importe quelle taille peut assurer la guŽrison des yeux ; mais seuls les h™pitaux plus grands disposent du personnel et de l'Žquipement pour prŽlever les organes. Mme s'il est clair que Sharpen se dŽpche autant qu'elle peut et qu'elle n'hŽsite pas ˆ prendre sa voiture pour faire des kilomtres afin de faire passer le message concernant la banque des yeux, la liste d'attente reste toujours longue. Et il faut parfois attendre trois ans pour qu'une cornŽe soit disponible. Ceux qui pourraient retrouver la vue dans ce monde doivent attendre. Pour les adultes qui esprent reprendre leur activitŽ professionnelle qui exige de voir clairement, l'attente semble sans fin. Parmi ceux qui doivent attendre pour des cornŽes donnŽes, on trouve des bŽbŽs, des enfants et des patients qui viennent juste d'tre victimes de traumatismes suite ˆ un accident. Les chirurgiens des yeux se sentent pieds et poings liŽs : en gŽnŽral, chaque semaine, deux cornŽes seulement sont disponibles pour une transplantation. L'an dernier, la banque des yeux a dž annuler 40 opŽrations prŽvues, des transplantations qui avaient dŽjˆ ŽtŽ planifiŽes, avec des patients qui avaient dŽjˆ ŽtŽ avertis, tout cela par manque de donneurs. Les tissus des yeux ne peuvent tre conservŽs que pendant 8 ˆ 10 jours ; passŽ ce dŽlai, ils doivent tre utilisŽs ˆ des fins de recherche et de formation parce qu'aucune possibilitŽ n'existe pour Žtendre leur viabilitŽ et parce qu'ils sont trop dŽlicats pour pouvoir tre congelŽs. Linda Sharpen souhaite manifestement que la situation change. Les adolescents qui deviennent jeunes conducteurs se voient remettre dans une carte de donneur dans tous les centres de dŽlivrance des permis. Sharpen demande ˆ tout le monde Ð adolescents et adultes Ð de signer sa carte de donneur. Elle souhaite Žgalement que les adolescents discutent avec leurs familles de leur souhait de don parce que c'est le parent le plus proche qui donne son consentement final pour qu'un patient puisse donner ses organes. Si les tres qui vous sont chers ne savent pas ce que vous souhaitez donner, ils peuvent ne pas savoir comment prendre une dŽcision pour votre compte. Changer la vie d'une personne, la faire passer du monde de l'obscuritŽ ˆ un univers rempli de couleurs et de lumire est simple. C'est facile. C'est rapide. Le receveur jouit de ce don de la vision durant sa vie entire. Si cela vous intŽresse d'en savoir plus concernant le travail de la banque des yeux, visitez son site Web : www. eyebank.utoronto.ca Vous pouvez Žgalement tŽlŽphoner ˆ la banque au (416) 978-7355 si vous prŽparez un essai ou un discours pour votre Žcole ou pour des personnes dans votre communautŽ Žlargie. Faites passer le mot. Aidez-nous ˆ augmenter le nombre de donneurs. L'un des artistes canadiens les plus acclamŽs a bŽnŽficiŽ d'une transplantation de la cornŽe. Auparavant aveugles, maintenant ils peuvent voirÉ La Banque dÕyeux du Canada 12 Joe Fleming est un artiste canadien et il est professeur ˆ la Toronto School of Art. Ë neuf ans, Joe fut blessŽ par un morceau de fil de fer, provenant d'un cintre utilisŽ comme support de mobile, ˆ l'Žcole primaire. Il y avait du chahut dans la classe. Les Žlves jetaient des choses dans toutes les directions. Un fil de fer pŽnŽtra directement le coeur de l'oeil de Fleming. Ce qui se passa ensuite, Joe ne s'en rappelle plus trs bien. Il peut se rappeler d'une ambulance, de la salle des urgences et de la salle de rŽanimation. Tout le reste est totalement flou. En thŽorie, son opŽration Žtait prŽvue pour qu'il rŽcupre la vue, mais trs peu fut fait pendant cette premire intervention. Son oeil droit compensa pour l'oeil blessŽ et Fleming poursuivit sa formation et sa vie. Des annŽes plus tard, vers l'‰ge de 25 ans environ, Fleming pu bŽnŽficier d'une transplantation de la cornŽe et du cristallin. Joe a un peu plus de souvenirs de cette deuxime opŽration. Il pouvait sentir les diffŽrentes couches de l'oeil : la cornŽe, le cristallin et la pupille. Il se rappelle que le mŽdecin dŽposa une fine couche translucide sur son oeil. Contrairement ˆ la chirurgie au laser qui permet d'amŽliorer presque instantanŽment la vision, une transplantation de la cornŽe demande un peu plus de temps pour rŽvŽler, ou non, si elle a rŽussi parce que le cerveau doit s'ajuster ˆ cette condition nouvelle de deux yeux qui fonctionnent. Pour beaucoup d'entre nous, aprs une transplantation de la cornŽe, nous reviendrions ˆ une vie normale. Pour Fleming qui est artiste et dont la carrire professionnelle dŽpend totalement de la faon dont il voit les images, la rŽparation de la cornŽe a eu bien des rŽpercussions dans sa vie. Sans savoir exactement pourquoi, Fleming commena ˆ travailler le plexiglas. En 2003, il rŽalisa un bon nombre de ses oeuvres sur des matŽriaux translucides. Il travailla avec du plexiglas et du bois, l‰chant des torrents de peinture sur des personnages de dessins animŽs dont les contours Žtaient tracŽs en noir. La lumire se mouvait dans le plexiglas et se mŽlangeait pour communiquer avec les diverses superpositions de son oeuvre. Ë prŽsent, Fleming se rend compte que son travail a toujours reflŽtŽ une certaine idŽe de Ç diffusion È, de flou. En se penchant sur les techniques qu'il emploie dans sa sŽrie Ç Frolic È, Fleming est ˆ prŽsent convaincu que son choix des matŽriaux reflte sa faon de voir les choses. Dans le passŽ, il a essayŽ d'ignorer l'impact du traumatisme de son enfance dans son travail. Maintenant, il accepte : Ç C'est juste qui je suis. C'est la faon dont je vois les choses. È Joe Fleming 13 Observez l'une des oeuvres de Joe Fleming, Ç miss guided È. Elle fait partie de la sŽrie Frolic d'une exposition rŽalisŽe ˆ Singapour. Dans son catalogue, il indique la signification du mot Ç frolic È (batifoler) et il invite le spectateur Ç au jeu et au mouvement de manire allgre, enthousiaste ou Žnergique. È Vous avez certainement eu l'occasion de lire des articles concernant le travail de la banque des yeux et vous avez Žgalement vu la faon dont les cornŽes donnŽes peuvent transformer la vie d'une personne. Qui sait si Joe Fleming aurait pu trouver le moyen de devenir artiste s'il n'avait pu voir que d'un oeil aprs cet accident survenu dans son enfance ? Nous ne pouvons prŽdire ce qui serait arrivŽ et ne pouvons qu'Žmettre des suppositions. Mais le rŽsultat est que les peintures de Fleming sont maintenant exposŽes dans le cadre des collections du Haut-commissariat du Canada et du Haut-commissariat pour l'Australie. Son travail est Žgalement prŽsentŽ au MusŽe canadien des civilisations et ˆ d'autres endroits dans le monde, ˆ Singapour, Jakarta, Hong Kong, Miami et Toronto. Il est Žvident qu'un seul donneur a fait une diffŽrence absolument fantastique dans le milieu artistique. miss guided, 2003 acrylique sur plexiglas 120 . 120 cm Ë votre tourÉ 14 14 a. RECHERCHE D'INFORMATION POUR ƒCRIRE UN DISCOURS Travaillez avec un partenaire, recherchez l'information nŽcessaire pour formuler un discours qui convaincra les gens de donner leur cornŽe dans le cadre de leur engagement de don d'organe. ƒvidemment, dans l'idŽe de trouver des faits, il vous faut vous renseigner sur les yeux et comment ils fonctionnent. Vous devez Žgalement accomplir les t‰ches suivantes avant d'tre totalement prŽparŽ pour faire votre discours. Pour pouvoir parler en public, vous devez absolument ma”triser l'information de fond pour soutenir votre exposŽ. T‰che A DŽmarrez votre recherche ici par une description brve de vos yeux. Nos yeux sont des organes complexes prŽvus pour dŽtecter et gŽrer la lumire. Ils fonctionnent un peu comme les camŽras d'antan. La lumire entre par la cornŽe, cette fine membrane d'un tissu transparent qui se trouve devant le globe oculaire. La cornŽe dŽvie lŽgrement la lumire qui entre alors que celle-ci fait son chemin vers une toute petite ouverture, la pupille. Une cornŽe saine est translucide, lisse et de forme rŽgulire. Non seulement la cornŽe laisse passer la lumire dans l'oeil, mais elle fait Žgalement office de lentille et elle aide ˆ concentrer la lumire sur la rŽtine qui rend les images claires et prŽcises. La cornŽe est lubrifiŽe par les larmes et elle est couverte d'un tissu qui la protge de la poussire, des cheveux et d'autres objets qui pourraient l'ab”mer. T‰che B Poursuivez vos recherches et empruntez un livre sur le corps humain. Choisissez-en un qui contient un chapitre bien illustrŽ sur les sens. Vous y trouverez une illustration en quadrichromie de l'oeil humain. Dessinez un oeil et indiquez tous ses ŽlŽments. ƒTUDES CANADIENNES ET MONDIALES vFRAN‚AIS ORIENTATION ET FORMATION AU CHEMINEMENT DE CARRIéRE .ƒDUCATION ARTISTIQUE .ƒDUCATION PHYSIQUE ET SANTƒ Sciences . SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES . v z . . The Arts Canadian & World Studies vEnglish Guidance & Career Education .Health & Physical Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . . The Arts Canadian & World Studies vEnglish Guidance & Career Education . Health & Physical Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . . The Arts Canadian & World Studies vEnglish Guidance & Career Education . Health & Physical Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . . The Arts Canadian & World Studies vEnglish Guidance & Career Education . Health & Physical Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . Lauren Shavell 15 RŽdigez un paragraphe soulignant la fonction des ŽlŽments suivants : le nerf optique, le disque du nerf optique, le globe oculaire, le corps ciliaire, l'iris, la pupille, le cristallin, la sclŽrotique, la choro•de, les b‰tonnets et les c™nes rŽtiniens, l'humeur aqueuse, le vitrŽ et la rŽtine. Nous pensons rarement aux problmes qui peuvent survenir pour nos yeux, mme si de nombreux dangers possibles les guettent. Si la cornŽe est ab”mŽe, elle peut se rayer, se dŽformer ou gonfler. Nous pouvons perdre son apparence lisse et claire. Les dommages peuvent provoquer une distorsion de la lumire et entra”ner l'Žblouissement et une baisse sŽrieuse de la vision. Les raisons les plus courantes pour nŽcessiter une transplantation de la cornŽe sont les blessures accidentelles, une infection ˆ herps virus de l'oeil, l'opacification hŽrŽditaire ou congŽnitale de l'oeil ou une infection bactŽrienne grave. De plus, en prenant de l'‰ge, la cornŽe prŽsente souvent une opalescence et elle perd de sa transparence. La forme lisse et ronde de la cornŽe change parfois, empchant la lumire d'tre prŽcisŽment concentrŽe dans l'oeil. Si cela se produit, une transplantation est nŽcessaire. La transplantation d'une cornŽe est une procŽdure chirurgicale qui implique de remplacer une cornŽe ab”mŽe par une cornŽe saine, prŽlevŽe sur un donneur dŽcŽdŽ. Puisque la cornŽe n'a gŽnŽralement aucun apport sanguin, il y a moins de chances de rejet, ainsi les transplantations de la cornŽe n'exigent pas que les tissus soient compatibles comme c'est le cas avec les autres organes. Contrairement ˆ certaines procŽdures de transplantations, presque toutes les transplantations de la cornŽe sont sžres et elles rŽussissent. Il y a un peu plus de 100 ans, Dr Edward Zim redonna la vue ˆ un homme dont les cornŽes avaient ŽtŽ bržlŽes suite ˆ un accident chimique. La transplantation fut un succs et elle permit au patient d'avoir une bonne vision pour le restant de ses jours. Aujourd'hui, le taux de rŽussite pour les transplantations de la cornŽe est supŽrieur ˆ 90 %. T‰che C Pendant quelques minutes, faites l'effort d'explorer votre propre monde sans la capacitŽ de voir clairement, voire en voyant rien du tout. Le monde des ombres et des formes vagues pour les personnes ayant des cornŽes ab”mŽes n'est pas juste un rve ni un cauchemar, c'est la rŽalitŽ quotidienne. Vos autres sens doivent remplacer les yeux : les mains peuvent toucher, les oreilles peuvent entendre, votre nez peut sentir, votre langue peut tester les gožts en l'absence des signaux donnŽs par les yeux. Marchez au bras de votre partenaire pendant 15 minutes dans le couloir de l'Žcole, comme si vous Žtiez aveugle. Vous remarquerez dans quelle mesure le monde est diffŽrent lorsque vous ne pouvez voir ni les personnes ni les objets. Cette brve expŽrience vous donnera un lŽger aperu d'un monde sans vision et vous inspirera pour votre discours. Si vous voulez comprendre vraiment le monde des aveugles, faites cet exercice pendant une journŽe entire. Ë votre tourÉ ƒTUDES CANADIENNES ET MONDIALES vFRAN‚AIS ORIENTATION ET FORMATION AU CHEMINEMENT DE CARRIéRE .ƒDUCATION ARTISTIQUE .ƒDUCATION PHYSIQUE ET SANTƒ Sciences . SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES z 16 T‰che D Observez l'oeil d'une femme de 72 ans avec une dystrophie cornŽenne. Puis, examinez son oeil aprs une transplantation de la cornŽe. Les deux photographies reprŽsentent le mme oeil, avant et aprs l'opŽration. Ë prŽsent, c'est un tout nouveau monde qu'elle peut habiter. (L'information sur la cornŽe a ŽtŽ prŽlevŽe de deux textes : Transforming Lives et Human Body: A Visual Guide. Toute l'information bibliographique est incluse dans la bibliographie annotŽe.) B. RƒDIGEZ UN DISCOURS En travaillant avec un partenaire, rŽdigez un discours dans lequel vous tentez de convaincre les personnes de donner leurs yeux ˆ la banque des yeux. Une fois satisfait de ce que vous avez rŽdigŽ, lisez le document ˆ vos camarades. Demandez-leur de dŽcider si, aprs votre prŽsentation, vous les avez convaincus. D'aprs l'information que vous avez partagŽe, feraient-ils don des cornŽes de leurs yeux ? Lorsque vous avez terminŽ, demandez ˆ ceux qui vous ont ŽcoutŽ de vous donner une note, de 1 ˆ 10 : une note de 9 ou 10 signifie qu'ils sont absolument convaincus et qu'ils feraient don de leurs cornŽes si l'occasion se prŽsentait ; la fourchette des notes de 6 ˆ 8 laisse entendre qu'il faut peut-tre donner plus d'information et toute note en dessous de 5 suggre que la campagne n'a pas ŽtŽ menŽe ˆ bien. Canadian & World Studies vEnglish Guidance & Career Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . Canadian & World Studies vEnglish Guidance & Career Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . Canadian & World Studies vEnglish Guidance & Career Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . 17 C. CRƒEZ DES AFFICHES QUI INSPIRENT Linda Sharpen, directrice de la Banque dÕyeux du Canada (division de lÕOntario)- se dŽplace dans toute la province pour faire des discours concernant le besoin des dons de cornŽe. Dans une petite ville au nord de l'Ontario, deux Žlves ont dŽcidŽ de ne pas sÕen tenir quÕˆ passer le mot dans la communautŽ en parlant aux gens, mais aussi de crŽer des affiches pour les Žcoles et les vitrines des magasins en ville. Quatre de ces affiches sont prŽsentŽes ci-dessus. Choisissez celle qui vous parle le plus personnellement et travaillez ensuite avec un petit groupe de camarades pour crŽer d'autres affiches. Envoyez vos rŽalisations ˆ la banque des yeux ; peut-tre verrez-vous vos efforts artistiques retranscrits dans les prochaines campagnes dÕintervention de la banque. Ë votre tourÉ vEnglish Guidance & Career Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . vEnglish Guidance & Career Education Science . Social Sciences & Humanities . v z . . ƒTUDES CANADIENNES ET MONDIALES vFRAN‚AIS ORIENTATION ET FORMATION AU CHEMINEMENT DE CARRIéRE .ƒDUCATION ARTISTIQUE .ƒDUCATION PHYSIQUE ET SANTƒ Sciences . SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES . v z . . 18 Tissus cardio-vasculairesÐ Valvules cardiaques et pŽricarde Vous avez probablement entendu parler de personnes dont la vie a ŽtŽ sauvŽe gr‰ce ˆ une transplantation du coeur, mais il est Žgalement possible de recevoir une transplantation des valvules cardiaques et d'avoir la vie sauve. Le coeur possde quatre cavitŽs et chacune d'elles possde une valve qui lui est associŽe. Les valvules cardiaques s'ouvrent et se ferment pour permettre la circulation sanguine dans une direction seulement et ceci est vital pour un coeur sain qui fonctionne. Lorsque les valves cardiaques se ferment, des volets de tissu se ferment hermŽtiquement pour former un bouchon solide. Malheureusement, les valvules cardiaques des enfants comme des adultes peuvent s'Žpaissir, former des cicatrices et ne plus fonctionner si ces personnes souffrent de maladies du coeur, d'anomalies congŽnitales, de fivre rhumatismale, d'infection ou de dŽp™ts de calcium qui s'accumulent avec l'‰ge. Les dons de valvules cardiaques peuvent tre utilisŽs pour remplacer ces valves malades ou ab”mŽes afin de permettre au coeur de reprendre son activitŽ normale. Il est Žgalement possible de faire don du pŽricarde (sac de protection qui entoure le coeur) qui peut tre utilisŽ dans diverses opŽrations chirurgicales, pour les rŽparations des anomalies dans les parois des vaisseaux sanguins chez les enfants et comme renfort dans les opŽrations du cerveau. Cela vous intŽressera peut-tre de savoir que la plupart des chirurgies des valves cardiaques sont effectuŽes sur des enfants et en fait, la seule banque de tissus cardio-vasculaires de l'Ontario se trouve dans un h™pital pour enfants Ð l'H™pital pour enfants malades ˆ Toronto. Ainsi, en plus de donner des tissus comme la peau, les os et les yeux, vous pouvez Žgalement faire un don important de tissus cardio-vasculaires. Une vie, plusieurs dons est un programme dÕŽducation pour enseigner aux Žlves des classes supŽrieures du cours secondaire lÕimportance cruciale du don et de la transplantation dÕorganes et de tissus. Il prŽsente le drame, la gŽnŽrositŽ et la promesse de vie associŽs au don et ˆ la transplantation dÕorganes et de tissus. Le financement pour ce projet a ŽtŽ fourni par le ministre de lÕŽducation et le ministre de la SantŽ et des Soins de longue durŽe de la province dÕOntario. De plus, le projet nÕaurait pu tre rŽalisŽ sans lÕappui et la gŽnŽrositŽ dÕun rŽsident anonyme dÕOntario dont la contribution rend possible que les Žlves de la province comprennent la promesse de vie du don et de la transplantation. Le comitŽ directeur remercie chaleureusement tous ceux qui ont appuyŽ le projet. LÕŽlaboration de ce programme dÕŽducation a ŽtŽ co-commanditŽe et coordonnŽe par le RŽseau Trillium pour le don de vie, le programme de transplantation multi-organes du London Health Sciences Centre et la Fondation canadienne du rein. LÕinitiative de renseigner les Žlves des Žcoles secondaires et leur famille sur le besoin de dons dÕorganes et de tissus et sur le succs de la transplantation a ŽtŽ lancŽ ˆ lÕorigine dans la rŽgion de London en 2000. Gr‰ce ˆ un financement accordŽ par la Fondation canadienne du rein, le programme de transplantation multi-organes du London Health Sciences Centre a eu la vision dÕŽlaborer une unitŽ dÕŽtude, Une vie, plusieurs dons, en collaboration avec le conseil scolaire du district de Thames Valley et le conseil scolaire catholique du district de London. Le programme original a ŽtŽ utilisŽ dans Vie active et santŽ, 11e annŽe, cours ouvert (PPL30), dans le programme dÕŽducation de lÕOntario. Le prŽsent programme se base sur la vision et les fondements fournis par le programme original, et le comitŽ directeur exprime sa reconnaissance aux participants du programme original pour leur dŽvouement et le travail de pionniers. Ce programme est dŽdiŽ aux nombreux Ontariens qui ont fait le don de la vie gr‰ce ˆ un don dÕorganes et de tissus ainsi quÕˆ tous ceux qui le feront ˆ lÕavenir. Pour obtenir de plus amples renseignements sur programme dÕŽducation Une vie, plusieurs dons, veuillez communiquer avec le directeur des communications, RŽseau Trillium pour le don de vie, au 1-800-263-2833 ou consulter le site Web ˆ www.onelifemanygifts.ca © Imprimeur de la Reine pour lÕOntario, 2009. Les professionnels mŽdicaux de la santŽ dans le domaine du don et de la transplantation dÕorganes et de tissus ainsi que les conseillers en Žducation ont participŽ ˆ lÕŽlaboration et ˆ la mise en oeuvre du projet Une vie, plusieurs dons. ComitŽ directeur : Frank Markel, prŽsident et chef de la direction, RŽseau Trillium pour le don de vie Dr William Wall, chirurgien transplantologue, Programme de transplantation multi-organes, London Health Sciences Centre Jim OÕBrien, Directeur exŽcutif, La Fondation canadienne du rein, Succursale de lÕOntario ƒquipe de soutien du projet : Cailey Crawford, gestionnaire de projets Žducatifs, RŽseau Trillium pour le don de vie Cate Abbott, Information et ressources, Programme de transplantation multi-organes, London Health Sciences Centre Mahms Richard-Mohamed, coordonnateur des donneurs de greffons, Programme de transplantation multi-organes, London Health Sciences Centre Wendy Kudeba, Directrice, Marketing et communications, Pam Logan, Directrice des communications, La Fondation canadienne du rein, Succursale de lÕOntario Auteur : Linda Rainsberry Conseillre en programmes dÕŽducation : Joan Green Conception graphique : Niki Fleming Vince Rozas, adjoint ˆ la conception et dessin au trait Traduction rŽalisŽe par Studio 9 : mail@studio9.bz Le comitŽ directeur dŽsire remercier les nombreuses personnes qui ont aidŽ ˆ la rŽussite de ce projet : les familles des donneurs, les receveurs, les professionnels de la santŽ, les Žducateurs et les membres de la collectivitŽ qui ont contribuŽ gŽnŽreusement leur temps et leur expertise. Gr‰ce ˆ leur participation, Une vie, plusieurs dons sÕest enrichi.